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La ballade de Jacquou le Creusois
vendredi 19 septembre 2003, par Jean Marc , Joseph

Oyez Oyez la complainte du beau Jacquou
Auquel le roi confie la garde d'une tour
En son pays de La Marche grand lieu d'amour
Les femelles royales y reposent leurs trous

Aucun autre que le roi n'y foure son pieu
Sous peine que Sire Jacquou le bien monté
L'enfile bien jusqu'à la garde et jusqu'aux yeux
Tant est long son vit, ressort la giclée

Las ! Le roi guerroie et les laisse seules au fort
De trop attendre les femelles n'en peuvent plus
Elles dégouilinent tant que se forme un gras ru
Qui attire tous les mâles tant il sent fort

Cette tour abrite douze sources d'amour
Au premier étage est Paulette aux seins lourds
Il en jaillit un nectar qui fait bander les morts
Au dessus coule la fente de Léonore

Ne parlons même pas de dame Enfourne-queue
Ni de sa bonne amie Frida-cours-vite-au pieu
Taisons également Ursula-gob'-trois-bites
Et Marie-Thérèse-au-pieu-c'est-d'la-dynamite

De chaque étage cascadent des flots de mouille
Attirés par ce ru les Sarrasins accourent
Jacquou voit arriver cette marée de couilles
Face à l'ennemi son dard ne reste pas gourd

Tout en haut de la tour il brandit Duranmoule
Cette épée bien trempée qui fend les orifices
En un tournemain il a fait à cette foule
Un bien joli deuxième orifice où tout glisse

Dans sa tour, jamais ne titillez un Creusois
Ou bien profond vous sentirez sa grasse loi


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